Albert Camus est né le 7 novembre 1913 dans la ville de Mondovi en Algérie, actuellement connu sous le nom de Dréan. Décédé au début des années 60 à Villeblevin, tout le monde le connaît en tant que philosophe, écrivain, romancier, essayiste, nouvelliste et dramaturge. Il est également un journaliste militant qui s’engage dans la Résistance française. Ses idées se rapprochent des courants libertaires basés sur les luttes morales de l’après-guerre.
Biographie d’Albert Camus
Albert Camus, second fils de Lucien Auguste Camus, est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, actuellement Dréan en Algérie. Son père est mobilisé dans le 1er régiment de zouaves en tant que 2e classe en septembre 1914. Atteint par un éclat de balle au niveau de la tête qui l’a rendu directement aveugle, il est évacué ensuite à l’école du Sacré-Cœur, de Saint-Brieuc, et il meurt le 11 octobre 1914, quelques jours après cet accident, à l’âge de 28 ans. En devenant orphelin dès son plus jeune âge, Albert Camus entre dans les pupilles de la Nation. C’est ce qui lui a donné l’opportunité de fréquenter quelques écrivains et philosophes qui sont proches de son père.
En ce qui concerne la vie de la mère d’Albert, elle est tout simplement émouvante. En étant sourde, elle ne sait ni lire ni écrire. Pourtant, elle parvient à comprendre facilement ses interlocuteurs en lisant sur les mouvements de leurs lèvres. D’après A. Camus, sa mère ne connaît que quelques centaines de vocabulaires et communique en utilisant une gestuelle aux mains propres dans son foyer, tout comme ses deux fils.
Avant le départ de son mari Auguste à l’armée, la famille Camus s’est installée chez les grands-parents des deux frères dans la ville de Lyon à Belcourt, un quartier très peuplé en Alger. Camus est fortement influencé par le frère de sa mère, Gustave Acault. Il passe un long séjour dans le foyer de cet oncle pour s’instruire. En plus d’être voltairien, Acault est aussi anarchiste. De plus, il est souvent présent dans les loges des francs-maçons. L’oncle d’Albert connaît ainsi une mode de vie plus modeste. Il s’agit également d’un homme très cultivé. Vu son rang social, l’oncle couvre alors les besoins de son neveu tout en lui fournissant une bibliothèque éclectique et riche. Cela dit, pour avoir accès à une bibliographie en ligne de ce célèbre écrivain, rendez-vous directement sur lessaintsperes.fr.
La formation suivie par Albert Camus
A. Camus a étudié une école communale à Alger. À l’âge de 10 ans, il est tout de suite ciblé par un enseignant, Louis Germain, pour ses qualités. Ce dernier a décidé donc de lui proposer des leçons gratuites afin de l’inscrire dans la liste des candidats aux bourses. C’est d'ailleurs la raison pour laquelle Albert garde une grande gratitude à son enseignant Louis Germain et lui dédie spécialement son discours de prix Nobel. Recueilli au lycée Bugeaud, Camus est devenu un demi-pensionnaire. En obtenant une partie de son baccalauréat, il entre tout de suite en classe de philosophie en1930.
Cependant, en décembre 1930, il a eu la tuberculose et doit passer des séjours à l’hôpital Mustapha. Cette expérience est évoquée dans ses essais d’écriture comme « L’Hôpital du quartier pauvre » qui remonte à 1933. A. Camus écrit aussi un autre essai, « Beriha » ou « le rêveur » pour illustrer ses expériences dans la société. Son oncle Acault et sa femme l’hébergent par la suite dans le quartier du Languedoc, où il a eu sa première chambre.
De ce fait, Camus a eu plus de temps pour se concentrer dans sa vocation d’écrivain. Il bénéficie également d’un accompagnement personnalisé de Jean Grenier, son professeur de philosophie. Même si Albert Camus a connu des succès dans le monde de la littérature et de la philosophie, il reste toujours fidèle au pauvre et au milieu des ouvriers. À part cela, ses œuvres accordent également une réelle place aux travailleurs en Alger. Il a obtenu son diplôme de philosophie en 1936.
La vie privée d’Albert Camus
Albert Camus a connu deux mariages successifs, l'un avec Simone Hié en 1934 et l'autre avec Francine Faure six ans après, c'est-à-dire en 1940. Sa deuxième épouse est la mère de ses jumeaux, à savoir Jean et Catherine nés en 1945. En fait, A. Camus a eu de nombreuses aventures avec d’autres femmes. Malgré cela, Francine ne l’a jamais quittée. Parmi les plus connues, il y a par exemple sa relation amoureuse avec Maria Casarès en 1944, l’interprète principale de ses pièces de théâtre « Les Justes » et « Le Malentendu ». Cette aventure met rapidement sa femme Francine dans une phase de dépression psychologique. Même en dépit de cette situation, Camus continue de fréquenter de nombreuses femmes dans son univers professionnel.
Les célèbres œuvres de Camus
Le roman le plus célèbre écrit par Albert Camus est sans doute « L’Étranger », qui est révélé publiquement en 1942. Ensuite, il a attiré l’attention des lecteurs en sortant le roman « La Peste » en 1947, avec lequel il a obtenu le Prix des Critiques en 1948, et « La Chute » en 1956. Par ailleurs, A. Camus a écrit plusieurs pièces de théâtres qui sont jusqu’à aujourd’hui très populaires auprès des passionnés de ce type d’œuvre d’art.
On peut citer entre autres « Caligula » en 1938, « Le Malentendu » en 1944, « L’État de siège » en 1948 et « Les Justes » en 1949. Actuellement, les œuvres littéraires, théâtrales et philosophiques d’A. Camus sont disponibles en ligne sous forme de fac-similé. Cela permet notamment aux collectionneurs d’avoir en toute facilité les célèbres œuvres de Camus dans leurs bibliothèques personnelles.